La confiance en soi est un concept qui revient souvent dans le discours des entraineurs et des sportifs. Elle est reliée à la perception que nous avons de nos capacités et aux coryances que nous créons sur nous même. Voici comment prendre conscience de vos croyances et comment travailler dessus afin de trouver le chemin de la confiance en vous.
Nos pensées nous accompagnent tout au long de notre vie et elles ont une forte influence sur ce que nous pouvons ressentir ou faire.
Les pensées négatives, liées par exemple à l’impression d’être incapable de faire telle ou telle action, induit une démotivation et réduit notre propre champ d’action. Que ce soit dans le sport, dans le milieu personnel ou professionnel, il est fréquent d’entendre « je suis nul(le), j’y arriverai jamais » ; « moi et la course ça fait deux » ; « mon coup droit a toujours été mauvais » etc. Ces pensées peuvent fermer la porte à de nombreux objectifs et entraîner des blocages. Le fait par exemple de se dire que son coup droit est mauvais, induit un « auto-handicap ». La plus part des gens ont tendance à confirmer cette croyance qu’ils se sont construits sur eux même ou sur leur environnement.
Afin d’oser et d’entreprendre des actions nouvelles, de gérer ses blocages et de se faire confiance, plusieurs étapes sont nécessaire.
La première étape consiste à faire un travail introspectif afin de connaître l’origine de ses idées sur soi. Comprendre d’où elles viennent et l’extérioriser est une manière de « sortir de soi ». Cela ouvre la possibilité de remplacer ses croyances par d’autres pensées plus conformes à la réalité.
Ex : Un coureur qui après avoir abandonné un marathon se persuade : « Je suis très mauvais en endurance ». Cette généralisation hâtive pèsera sur ses résultats futurs en amenant le risque que ses attitudes confirment cette idée préconçue.
Une fois cette croyance négative clairement formulée, l’idée est de trouver une nouvelle hypothèse qui serait plus constructive afin de progresser dans son sport. « J’ai les capacités physiques et mentales pour aller au bout d’un marathon».
Ensuite, le sportif cherche à trouver des arguments et des contre arguments pour ces deux pensées. Celle ayant le meilleur rapport arguments/contre arguments, est certainement la plus juste et la plus objective.
Les cognitions dysfonctionnelles impactent l’image que nous avons de nous-même, notre performance, la gestion de nos émotions et les interactions au sein d’une équipe. Une manière de travailler sur sa confiance en soi est de changer ces pensées/ croyances comme exposé ci-dessus. Cela se fait dans le respect des valeurs de chacun.
L’autre possibilité est d’utiliser la mindfulness afin d’accepter ses propres cognitions plutôt que de dépenser son énergie psychique à lutter contre des pensées inhibitrices.
Anaëlle Malherbe
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