L’ancrage émotionnel est utilisé en thérapie et en PNL (Programmation Neuro Linguistique). C’est une technique simple et efficace permet de « reprogrammer » sa manière de réagir à certaines situations.
Certaines situations, certains lieux ou objets vous font ressentir des sensations positives ou négatives.
Ex : « Prendre la parole en public me rend toujours nerveux, j’ai alors les mains moites, la gorge serrée et des difficultés à trouver mes mots. C’est comme si je perdais toute confiance en moi d’un coup ».
Ex : « Quand je vais dans ma maison de campagne je me sens calme et sereine. Les odeurs et l’atmosphère qui s’en dégagent me renvoient une sensation de détente. Dès que je sens les mêmes odeurs de bois et d’humidité cela me fait ressentir ces sensations agréables ».
Notre cerveau associe des sensations et des images à des états mentaux et des comportements. L’ancrage agit sur ces empreintes mnésiques que nous avons créées au fil du temps et des expériences.
Faire un ancrage est simple.
Pour certaines personnes c’est un état de calme et de relâchement, pour d’autres d’agressivité et d’explosivité… à chacun son besoin.
Par exemple, certains sportifs se frappent sur les joues ou les cuisses pour être dans l’agressivité ou la motivation, tandis que d’autres vont secouer leurs bras ou faire une grande respiration abdominale pour se relâcher. Trouvez votre geste.
Une fois bien dans la situation avec les sensations kinesthésiques présentes, faites le geste.
Un triathlète souhaitais apprendre à être plus serein et détendu au moment du départ de course ainsi que lorsqu’il prenait la parole en public dans son job.
Le geste qui lui vient spontanément consistait à serrer son pouce contre son index.
En lui faisant revivre une situation de course où il s’est senti particulièrement calme, serein et en confiance, les sensations physiques associées sont revenues (relâchement du haut du corps, sensation de légèreté, regard droit et direct). Une fois installé dans cette situation, il a fait plusieurs fois le geste afin de créer l’ancrage.
Il s’est entrainé à reproduire cet ancrage à l’entrainement, ainsi que lors des situations où il ressentait du stress et de l’enjeu.
Depuis, il réutilise ce geste qui lui permet rapidement de se sentir calme, serein et confiant dans des situations tant professionnelles que sportives.
L’ancrage émotionnel se fait également en y associant un « mot ». La technique reste identique.
Anaëlle Malherbe