Trail et préparation mentale : une histoire d’alchimie.
Un peu atypique, n’ayant jamais courru (ni cross, ni semi, ni marathon) avant l’âge de 48 ans, en 2012 (sainthélyon et eco trail de paris 80 km)!
J’ai fait et continue à faire des trekks et longues randonnées. D’où une excellente endurance, mais aucune qualité de coureur. Les ultra sont pour moi des randonnées sportives.
Le trail réellement fondateur de ma nouvelle passion fut la « Diagonale des fous » en Octobre 2013. Ce trail m’a décidé à m’insrcrire en club pour progresser.
Le second trail de référence, de par sa démesure, et la mesure de mes limites, fut le Tor des Géants en 2016.
Depuis 2014 je participe à 8 trails longs ou ultra par an.
Ainsi, après quelques ultra trails, qu’ils aboutissent à un succès ou à un abandon, j’ai vite réalisé que la résistance mentale aux « coups de moins bien » était tout aussi fondamentale qu’un excellent entraînement physique, pour réussir en gardant du plaisir comme pour rebondir après un échec.
Tout d’abord j’ai rencontré Anaëlle qui me guide depuis 2016 dans ma préparation mentale par l’intermédiaire de Xrun. Cela se fait sous la forme d’un entretien tous les 2 à 3 semaines. Des axes de réflexions et exercices sont proposés entre deux séances.
J’apprécie énormément le talent d’Anaëlle pour envisager tous les angles d’une telle préparation, des ressorts psychologiques les plus intimes (avec des questions qui me font plonger dans des réflexions en profondeur), jusqu’aux mises en pratique concrètes (visualisation / projection, questions à se poser et évaluations à effectuer lors des ravitaillements,…). Cette approche est essentielle pour moi aussi bien avant un ultra, pour gérer le stress et garder ma motivation, qu’après, pour expliciter mon ressenti, les passages à vide et ma réaction à ceux-ci.
Je pense en particulier à mon expérience récente et réussie de ma participation au Tor des Géants (339 km / 30900 m D+) : grâce à mes entretiens avec Anaëlle, j’ai pu transformer mon angoisse en volonté froide avant l’épreuve et, après celle-ci, surmonter mon sentiment d’être « allé trop loin dans le dépassement » pour retrouver motivation et sérénité et participer alors à un nouvel ultra, 2 mois plus tard. Il me semble que je n’aurais pas pu persévérer dans le monde de l’ultra trail sans le soutien d’Anaëlle. »
Lisez également le compte rendu de course d’Eric sur l’Origole (110km)
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